où fait-on de la pédagogie?


Où fait-on de la pédagogie?

On parle sans cesse de la formation initiale, des IUFM, des masters… C’est une question qui n’est pas sans importance et qui n’a pas encore trouvé de réponse satisfaisante. Mais ce n’est pas seulement parce qu’elle est difficile que cette question envahit le champ médiatique. C’est aussi parce qu’on laisse de côté une autre question, celle de la formation continue. Elle est pourtant un lieu beaucoup plus pertinent pour affronter tant de problèmes pédagogiques.

La formation initiale est obligatoire, délivrée par un formateur qui a souvent des allures de supérieur hiérarchique, au sein d’un groupe à peine formé, dû au hasard des décisions administratives. Ce sont des problèmes avec lesquels la formation initiale doit faire.

Mais entre maîtres patentés, on pourrait se comporter autrement. On verrait alors se constituer des groupes de volontaires travaillant sur des questions précises au sein de communautés qui les reconnaîtraient. (Bien sûr, il faudrait que ce travail d’atelier reçoive quelque salaire.)

Que les maître soient des maîtres. Il s’agit aussi de pouvoir désigner clairement quelques lieux où l’on travaille véritablement les pratiques pédagogiques.

Il est temps de reconnaître les limites des débats nationaux. Ils sont imprégnés d’opinion médiatique et ne permettent pas d’aller au-delà de la définition vague d’un socle commun.

La praxis pédagogique appelle des structures démocratiques locales qui dialoguent sans se fondre. Nous avons besoin de mouvements pédagogiques qui ne soient ni des sectes ni de grosses machines étouffantes.

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